Le 25 juin 2025 : Gn 15, 1-18 ; Ps 104 ; Jn 15, 4-5
Dans la culture de cette époque, le cri d’Abraham retentit avec force : « Monseigneur Dieu, que pourrais-tu donc me donner ? Je m’en vais sans enfant » … C’est la question d’un homme, celle d’un patriarche. Pour l’homme et pour la femme, le manque de descendance est une douleur. La question est d’emblée spirituelle car Abram a d’autres enfants, mais ils n’appartiennent pas à la lignée de l’alliance. Abram rappelle ainsi à Dieu sa promesse. Le cri et la tristesse d’Abram ont une portée radicale car ils touchent la foi en ce Dieu qui l’a fait quitter sa terre et qui s’est révélé à Lui. Et Dieu écoute et lui renouvelle sa promesse. Et Abram cherche un signe pour éclairer son cœur et sa conscience. Le sacrifice et la torpeur qui tombe sur lui sont une réponse à sa demande : Dieu est bien présent et il accompagne encore et toujours le chemin de foi d’Abram.
Cet épisode de la vie d’Abram nous est offert pour que nous ayons le courage de « crier vers le Seigneur » sans avoir peur de l’offenser. Cet épisode nous dit que Dieu est fidèle à ses promesses et qu’il accompagne chacun de nous avec constance. Mais le dialogue avec Dieu est toujours centré sur la confiance de l’homme envers son Dieu.
Comme pour nous aider, l’Evangile nous donne des critères pour discerner ce qui vient de Dieu et ce qui ne vient pas de Dieu. L’apparence des arbres est parfois trompeuse, mais leurs fruits sont décisifs pour savoir ce qu’ils sont. Un arbre bon est appelé à porter de bons fruits : dans sa constitution et dans ses racines, il a un ADN : Il est bon ou il est mauvais. Si l’on doute de son caractère, il faut attendre la fin du processus de maturation et apprécier les fruits qui apparaissent, pour reconnaître sa valeur. Apprenons donc à observer et à attendre les fruits pour poser un jugement définitif.