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Vite, réponds-moi Seigneur

La vigne

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Mercredi 21 mai 2025

La vigne


Homélie du 20 mai 2025 : Ac 15,1-6 ; Ps 121 ; Jn 15,1-8

Le Christ est le fils de Dieu qui nous rend présents au Père par l’Esprit : n’est-ce pas le dynamisme de toute eucharistie ? Notre vie est en Lui, trouve sa source et ses fruits dans le mystère de sa Personne. Se centrer sur le Christ, le Suivre dans ses mystères qu’Ignace de Loyola déploie dans les Exercices spirituels, c’est trouver le cœur de notre cœur, le centre de nos pensées et de nos actions. C’est un retour ou une découverte de l’essentiel de notre être. La figure prise aujourd’hui dans l’Evangile pour nous dire cet essentiel est celle de la Vigne. Dans l’ancien testament, la vigne est déjà le symbole d’Israël. Le Christ, la vraie vigne, représente sacramentellement toute l’histoire de son peuple et le choix de Dieu lui-même de l’aimer et de le sauver. Ici, la personne du Christ récapitule toutes choses en lui en affirmant qu’il est le Cep et nous les Sarments. C’est en Lui que nous existons et portons du fruit.

Je voudrais évoquer un événement qui montre la force et la vitalité de la vigne au printemps. Après les premiers rayons du soleil, la vigne bien taillée, avant de pousser ses feuilles et ses grappes, montre le débordement de sève qui coule en elle et pourra donner vitalité à ses futurs sarments. On dit parfois que la vigne « saigne » : c’est dans ce débordement de sève que se joue la vie des sarments. Si nous nous confions à l’interprétation de certains Pères de l’Eglise, le bois de la croix n’est pas un bois sec, mais un bois vivant et qui donne vie, comme le bois de la Vigne. Le Christ y livre son corps et son sang : signe d’un cœur débordant d’amour pour chacun d’entre nous. Ainsi la vigne est-elle le lieu du salut.

Jésus nous redit aujourd’hui que les sarments ne sont pas appelés à devenir sec et sans fruit : telle est notre consolation. Entés sur le cep, les sarments témoignent de l’abondance de la vie du cep. Après l’hiver, le cep témoigne d’une vie débordante. Demeurer en Christ, c’est rester en intime connexion ou communion avec le mystère de l’amour trinitaire, nous dit saint Jean. En Christ, nous vivons. En Christ nous sommes féconds et faisons sa volonté. Que chercher de plus ? Qu’apparaissent des débats sur la circoncision au début de l’évangélisation ou d’autres débats dans la vie de l’Eglise d’aujourd’hui, les sarments sont appelés à porter du fruit à partir du Cep. La sève du cep est l’Esprit même de Jésus qu’il nous partage dans la joie. Aspirons, en cette période d’attente avant la pentecôte, au don de l’Esprit en restant branchés sur le cep de la Vigne.

La vigne

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